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Classement d'entreprises : les plus grandes, les plus riches
Découvrez le classement des 20 entreprises qui réalisent le plus de chiffre d'affaires, de profits et celles qui emploient le plus de salariés.
Celles qui réalisent les plus gros chiffres d'affaires
En 2011, c'est à nouveau le distributeur américain Wal-Mart qui s'est octroyé le titre de la plus grande entreprise du monde grâce à son gigantesque chiffre d'affaires de près de 422 milliards de dollars. Une place dont le géant mondial des supermarchés ne risque pas d'être délogé de sitôt puisque la seconde entreprise de ce classement, le pétrolier Shell, a réalisé 44 milliards de dollars de chiffre d'affaires de moins qu'elle.
Mais le secteur pétrolier est largement représenté dans le top 20, puisque 8 compagnies figurent dans la liste. Les trois majors, Shell (2e), Exxon (3e) etBP (4e) sont au rendez-vous et réalisent toutes plus de 308 milliards de dollars de chiffre d'affaires. A noter la présence de la chinoise Sinopec (China Petroleum and Chemical Corporation) qui se classe 5e et rejoint le peloton.
Les autres secteurs les plus représentés sont la banque-assurance (4 entreprises) et l'automobile (2 entreprises).
Le classement est dominé par les entreprises américaines mais la Franceréussit à y faire figurer deux entreprises. L'assureur Axa, qui se classe 14e etTotal qui occupe la 11e position. C'est moins que la Chine qui en place trois (Sinopec, State Grid, et China National Petroleum).
Les 20 plus grandes entreprises du monde, par chiffre d'affaires | ||||
Rang | Nom | CA 2010 (en milliards de $) | ||
1 | Wal-Mart Stores | 421,849 | ||
2 | Royal Dutch Shell | 378,152 | ||
3 | Exxon Mobil | 354,674 | ||
4 | BP | 308,928 | ||
5 | Sinopec Group | 273,422 | ||
6 | China National Petroleum | 240,192 | ||
7 | State Grid | 226,294 | ||
8 | Toyota Motor | 221,76 | ||
9 | Japan Post Holdings | 203,958 | ||
10 | Chevron | 196,337 | ||
11 | Total | 186,055 | ||
12 | ConocoPhillips | 184,966 | ||
13 | Volkswagen | 168,041 | ||
14 | AXA | 162,236 | ||
15 | Fannie Mae | 153,825 | ||
16 | General Electric | 151,628 | ||
17 | ING Group | 147,052 | ||
18 | Glencore International | 144,978 | ||
19 | Berkshire Hathaway | 136,185 | ||
20 | General Motors | 135,592 | ||
Source : Fortune |
Celles qui réalisent les plus gros bénéfices
Deux entreprises sont parvenues à réaliser plus de 30 milliards de dollars de bénéfices en 2010, la suisse Nestlé et la russe Gazprom. Derrière, on retrouve sans surprise un bataillon de pétroliers et d'énergéticiens (Exxon, Shell, Petrobras...) mais aussi quelques banques de nationalité chinoise notamment. L'empire du Milieu en place 4 dans ce top 20 : Industrial & Commercial Bank of China (4e), China Construction Bank (6e) et Bank of China (15e) etAgricultural Bank of China (19e).
Au milieu de ses banques, notons les confortables profits de Microsoft, 10e avec 18,76 milliards de dollars de bénéfices, de Warl-Mart qui se classe 14e avec 16,39 milliards de dollars. L'opérateur télécom AT&T (7e) s'offre un joli accessit, tout comme IBM (16e) et Rio Tinto (18e). Notons également l'arrivée d'Apple (20e) et l'absence totale d'entreprises françaises, contrairement à 2009.
Les 20 entreprises les plus profitables du monde | ||||
Rang | Nom | Bénéfices 2010 (en milliards de $) | ||
1 | Nestlé | 32,843 | ||
2 | Gazprom | 31,894 | ||
3 | Exxon Mobil | 30,46 | ||
4 | Industrial & Commercial Bank of China | 24,398 | ||
5 | Royal Dutch Shell | 20,127 | ||
6 | China Construction Bank | 19,92 | ||
7 | AT&T | 19,864 | ||
8 | Petrobras | 19,184 | ||
9 | Chevron | 19,024 | ||
10 | Microsoft | 18,76 | ||
11 | Petronas | 17,479 | ||
12 | J.P. Morgan Chase & Co. | 17,37 | ||
13 | Vale | 17,264 | ||
14 | Wal-Mart Stores | 16,389 | ||
15 | Bank of China | 15,425 | ||
16 | International Business Machines | 14,833 | ||
17 | China National Petroleum | 14,366 | ||
18 | Rio Tinto Group | 14,324 | ||
19 | Agricultural Bank of China | 14,015 | ||
20 | Apple | 14,013 | ||
Source : Fortune |
Celles qui emploient le plus de salariés
C'est encore Warl-Mart qui truste la première place du classement des plus grandes entreprises mondiales par le nombre de salariés. L'enseigne américaine emploie 2,1 millions de personnes à travers le monde. C'est 426 000 de plus queChina National Petroleum, 2e de ce top 20. A la 3e place, on retrouve à nouveau une entreprise chinoise, State Grid, l'équivalent de notre EDF en France.
Les secteurs d'activité des entreprises de ce classement sont beaucoup plus variés que dans les classifications par chiffre d'affaires ou par profits. La grande distribution place 2 entreprises dans le top 20, dont le français Carrefour (471 755 salariés). L'industrie est également très présente, à l'instar de Hon Hai Precision Industry (5e), Aviation Industry Corp of China, Panasonic ouSiemens. Les services postaux emploient également des milliers de salariés, c'est le cas d'US Postal et de Deutsche Post.
A noter enfin la présence d'une des entreprises emblème de la mondialisation,McDonald's, qui figure en 19e position avec 400 000 salariés.
Les 20 plus grandes entreprises du monde, par le nombre d'employés | ||||
Rang | Nom | Nombre d'employés | ||
1 | Wal-Mart Stores | 2 100 000 | ||
2 | China National Petroleum | 1 674 541 | ||
3 | State Grid | 1 564 000 | ||
4 | China Post Group | 860 200 | ||
5 | Hon Hai Precision Industry | 836 000 | ||
6 | Sinopec Group | 640 535 | ||
7 | U.S. Postal Service | 627 798 | ||
8 | China Telecommunications | 493 919 | ||
9 | Carrefour | 471 755 | ||
10 | Agricultural Bank of China | 444 447 | ||
11 | Compass Group | 428 202 | ||
12 | International Business Machines | 426 751 | ||
13 | Deutsche Post | 418 946 | ||
14 | Aviation Industry Corp. of China | 404 042 | ||
15 | Siemens | 402 700 | ||
16 | United Parcel Service | 400 600 | ||
17 | McDonald's | 400 000 | ||
18 | Volkswagen | 399 381 | ||
19 | Industrial & Commercial Bank of China | 397 339 | ||
20 | Gazprom | 393 000 | ||
Source : Fortune |
www.algerie-dz.com
L’Algérie en retard dans la recherche scientifique
L’Algérie demeure en retard dans la recherche scientifique avec seulement 600 chercheurs pour un million d’habitants.
vendredi 21 mai 2010.
Intervenant lors d’une rencontre organisée au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le directeur général de la recherche scientifique, Abdelhafid Ourad, a rappelé, pour sa part, que l’Algérie, avec un ratio de 600 chercheurs pour 1 million d’habitants est loin de répondre à la norme internationale qui est de 2 000 chercheurs, le Japon arrivant en tête avec 5 000 chercheurs pour 1 million d’habitants. « Actuellement, nous disposons de 17 000 chercheurs, au lieu de 60 000. Nous escomptons en avoir 68 000 en 2020 pour répondre aux normes universelles », a souligné l’intervenant, ajoutant toutefois qu’« en dépit du déficit en effectifs de chercheurs, les indicateurs sont positifs en Algérie ». Ce même responsable précisera que 12 comités sectoriels permanents seulement ont été installés à ce jour sur les 23 prévus. « Il faudrait mener une vaste campagne d’information pour sensibiliser les chercheurs. Et au regard du grand déficit en matière de développement technologique, il conviendrait de mettre en place des mécanismes permettant un transfert de technologies.
En outre, les chercheurs doivent être rémunérés à leur juste valeur. Quant à leur évaluation, elle sera désormais individuelle », a longuement expliqué M. Ourad. Pour ce qui est du volet budget, il est de 3 millions de dinars par programme de recherche et peut atteindre les 10 millions si le projet est de première importance, a-t-il indiqué. Et d’ajouter que 5 milliards de dinars sont consacrés à tous les programmes de recherche en Algérie, tout en faisant savoir que les projets ne peuvent être acceptés que s’ils concernent un secteur économique. « Quand on donne plus de moyens aux chercheurs, les compétences explosent », a tenu à souligner l’intervenant. Pour sa part, Rachid Harraoubia a rappelé que les grandes orientations de la politique scientifique de l’Algérie pour les prochaines années sont identifiées dans la loi-programme 2008-2012 sur la recherche scientifique et le développement technologique. Les domaines stratégiques à cibler, selon le ministre, sont relatifs à la promotion de la productivité agricole et aquacole en vue de préserver la sécurité alimentaire, avec une gestion rigoureuse des ressources en eau, la prévention et le traitement des maladies graves transmissibles à travers une amélioration de la couverture sanitaire et de la situation épidémiologique, ainsi que la production de médicaments à base de générique.
D’après le Soir d’Algérie
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L’Algérie manque d’économistes qualifiés
L’Algérie souffre d’un manque d’experts en économie et en finances capables d’élaborer une vraie stratégie de développement du pays.
jeudi 4 novembre 2010.
L’Algérie ne dispose pas d’experts qualifiés ni d’instances d’analyse capables de l’aider à élaborer une stratégie économique de développement, ou de rédiger une loi de finances adéquate pour faire démarrer sa machine économique et améliorer les conditions sociales de la population. C’est en tout cas l’avis de certains députés de l’APN qui se sont prononcés hier lors de la séance plénière consacrée au débat du projet de loi de finances 2011. Les intervenants ont donné pour preuve la crise financière de 2008, lorsque tous les cadres de la sphère économique prétendaient que le pays était à l’abri. « La réalité a démontré la fausseté de leurs prévisions car nous avons tout de suite ressenti les répercussions de cette crise à travers l’inflation provoquée par la hausse des produits alimentaires et la dégradation accrue du pouvoir d’achat », a argué un député, avant d’en déduire que « le gouvernement n’accepte pas les critiques constructives car il a réduit le Conseil national économique et social au silence ».
« Une instance d’experts pourtant compétente qui fournissait périodiquement des rapports détaillés reflétant la conjoncture socioéconomique de l’Algérie. » Un député du FLN a mis en garde contre une crise pétrolière subite qui pourrait entraîner l’Algérie dans une crise financière et économique profonde vu la quasi-dépendance du pays des hydrocarbures. Il a estimé que les lois de l’Algérie régissant l’économie et les investissements ne sont pas fondées sur une stratégie bien réfléchie, mais sont plutôt des réactions face à des situations précises. Certains intervenants ont mis l’accent sur le manque flagrant d’infrastructures de santé publique dans les zones reculées tout en proposant l’instauration de centres de santé de proximité dans chaque commune.
D’après le Jeune Indépendant
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L’Algérie manque de think tanks
L’Algérie manque d’institutions comme les think tanks jugés utiles pour l’analyse des politiques publiques notamment en matière sociale et économique.
samedi 26 juin 2010.
L’Algérie se prépare à travers sa diaspora à l’étranger à créer des Think Tank pour s’imposer tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, en analysant mieux ses politiques publiques. Depuis quelques temps, les Conférences se multiplient sur la question en Algérie au plan national que régional. La prochaine aura lieu ce lundi à Alger, organisée par le Club d’Action et de réflexion autour de l’Entreprise (CARE). En Algérie, l’Institut National des Etudes Stratégiques Globales (INESG) est considéré comme une sorte de réservoir ayant produit deux Think Tank, sa vocation est d’analyser les enjeux stratégiques auquel est confronté le pays. Il s’agit des deux défunts Djilalli Lyabes et M’hamed Boukhobza, tous deux Directeurs de cet Institut, considérés comme les deux 2 premiers Think Tanks de l’Algérie moderne.
La problématique du terrorisme, en Algérie, a permis aux algériens de faire du lobbing aux Etats- Unis dès 2005. Toutefois, dans le cas des Think Tank, le Maroc est leader dans le monde arabe. Estimés à près de 5.000 dans le monde, les Think-Tank « sont considérés comme de puissants espaces d’influence des politiques publiques et constituent, sans conteste, les formes nouvelles d’expression et de documentation de la décision ». De plus, ils sont considérés par les observateurs comme des espaces où se rencontrent les Intellectuels, des Universitaire, des Chefs d’entreprise et autre Acteurs de la Société civile avec pour ambition de renouveler la pensée politique, économique et sociale. Le premier Think Tank était la « Fabian Society » créée à Londres, en 1884, pour promouvoir des réformes sociales, mais certains considèrent que le premier Think-Tank proprement dit est la « Brookings Institution » créée en 1916. Mais, les Think-Tank tels qu’on les connaît aujourd’hui, sont nés aux Etats-Unis. Selon la définition, « un think tank, littéralement « réservoir de pensée », est une Organisation, en principe de droit privé, indépendante, réunissant des Experts, vouée à la recherche d’idées nouvelles, et cherchant à peser sur les Affaires publiques ».
D’après Le Financier
Pouvoir & Gouvernement d'entreprise
Ce livre vient à point nommé à la confluence des deux débats autour du contrôle des entreprises, pour proposer enfin une vue d'ensemble du problème et de ses solutions. D'un côté, le pouvoir des grandes entreprises fait peur. Faut-il les réglementer, les nationaliser, leur opposer des groupes de pression, orienter leurs politiques grâce à des incitations ? D'un autre côté, les grands scandales financiers récents ont mis sur le devant de la scène la nécessité de revoir la gouvernante des entreprises. Faut-il les laisser faire, remettre tout le pouvoir entre les mains des actionnaires, changer la donne des conseils d'administration ? En sociologue averti,Henry Mintzberg distingue huit positions classiques sur la manière de contrôler les entreprises (nationalisation ; démocratisation ; réglementation ; pression ; confiance ; indifférence ; incitation ; restauration). Il détaille chacune en précisant dans quelles conditions elle peut être légitime et souhaitable. À l'opposé de tout dogmatisme, Mintzberg montre enfin comment un bon contrôle des organisations passe par un sain dosage entre ces différentes options.
POLITIQUE GÉNÉRALE DE L'ENTREPRISE STRATEGOR
Paru en 2005
Cet ouvrage est le fruit du travail collectif du département Stratégie et Politique d'entreprise du Groupe HEC. Il a pour objet d'analyser l'entreprise en tant qu'acteur de la vie économique et sociale et de présenter les derniers développements en matière de stratégie et de politique d'entreprise. Ayant pour but d'intégrer les multiples facettes du métier de dirigeant, il formalise les enseignements donnés par les auteurs auprès d'étudiants, de cadres et de dirigeants d'entreprise. Il reflète leur expérience, acquise au cours de nombreuses missions de recherche et de conseil. Cette 4e édition, entièrement restructurée, intègre de nombreux nouveaux chapitres, des nouveaux cas réels d'application (cas Vivendi Universal et Swissair), ainsi que des mini-cas en anglais.